Le Brésil est devenu le 25 septembre le 72e Etat partie au traité international qui abolit la peine de mort sans possibilité de la rétablir.
Maria Luiza Ribeiro Viotti (photo, à gauche), représentante permanente du Brésil auprès des Nations-Unies, a remis à l'Onu les documents établissant l'adhésion de son pays au Deuxième protocole facultatif au Pacte international sur les droits civiques et politiques.L'adhésion du géant sud-américain porte à 72 le nombre d'Etats parties au traité, qui stipule : “Aucune personne relevant de la juridiction d'un Etat partie au présent Protocole ne sera exécutée. Chaque Etat partie prendra toutes les mesures voulues pour abolir la peine de mort dans le ressort de sa juridiction.”Le Brésil a toutefois choisi d'exprimer une réserve à son adhésion comme le permet l'article 2 du texte, qui autorise “l'application de la peine de mort en temps de guerre à la suite d'une condamnation pour un crime de caractère militaire, d'une gravité extrême, commis en temps de guerre”.Le Protocole ne prévoit aucune procédure de retrait, ce qui rend l'abolition définitive dans tous les Etats parties.La Coalition mondiale lancera le 21 octobre prochain une campagne visant à augmenter le nombre de ratifications de cet instrument juridique international essentiel dans le combat abolitionniste
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