Odell Barnes Jr.

L'association Lutte Pour la Justice (LPJ) a été créée en 1999 pour soutenir Odell Barnes Jr., jeune afro-américain condamné à mort en 1991 à Huntsville (Texas) pour un crime qu'il n'avait pas commis et exécuté le 1er mars 2000 à l'aube de ses 32 ans. En sa mémoire et à sa demande, l'association se consacre à la lutte pour l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis et en particulier au Texas. (voir article "Livre "La machine à tuer" de Colette Berthès en libre accès" ) : https://www.lagbd.org/images/5/50/MATlivre.pdf

dimanche 3 octobre 2010

Exposition: les visages de la peine de mort

A l’occasion de ses 10 ans et de la 8e Journée mondiale contre la peine de mort du 5 au 10 octobre, Exposition de Caroline Planque - les visages de la peine de mort.Venez découvrir sur les grilles du Parc des buttes Chaumont, en face de la mairie du 19ème, la très belle exposition « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » sur les visages de la peine de mort.Journaliste et photographe française vivant aux Etats-Unis, Caroline Planque a réalisé une série de 15 portraits légendés de proches ou d’acteurs de la peine capitale : conjoint(e)s/parents de condamnés, aumônier…Une fois condamnés à la peine capitale, hommes et femmes deviennent un simple numéro de matricule qui efface progressivement leur nom, leur passé et bien souvent leur humanité. Et pourtant, derrière chaque numéro se cache un individu avec une histoire, une famille, des proches. La peine de mort s’étend bien au-delà des quatre murs d’une cellule, à commencer par le parloir. Dans cette salle, des individus de tous horizons se croisent sans forcément se connaître et se retrouvent tous happés par cette machine de mort. Qu’ils soient mère, sœur, proche, correspondant, activiste, aumônier, conseiller spirituel, ancien condamné à mort, ou ancien directeur de la prison où ont lieu les exécutions, tous témoignent, directement ou à mots couverts, de la difficulté, et souvent de la souffrance engendrées par la peine de mort à tous les niveaux. Car il serait naïf de croire que la peine de mort affecte uniquement le condamné : ce sont des familles entières qui s’effondrent, et des individus, autour et à l’intérieur du monde carcéral, qui sont marqués à jamais

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