Depuis trente ans, il consacre sa vie à la défense des détenus noirs. Son combat fait l’objet d’un film, « La voie de la justice », avec Michael B. Jordan et Jamie Foxx, en salle le 29 janvier.
Longtemps, il s’est envisagé comme un
simple homme de l’ombre. Un avocat anonyme dont l’effacement et
l’extrême discrétion étaient au service d’une cause beaucoup plus
noble : défendre des détenus noirs, mineurs pour la plupart, condamnés à
mort, et leur permettre d’échapper à la chaise électrique. Cette
mission, Bryan Stevenson se l’était fixée pendant ses études de droit à
Harvard, où il obtint son diplôme en 1985.
Sur
les bancs de la fac, le jeune homme, venu du très raciste Etat du
Delaware, avait été frappé par le décalage entre l’enseignement et la
grande question qui le préoccupait : la place des Noirs aux Etats-Unis,
ou plutôt leur absence de place. « C’était mon urgence, mon seul horizon. » Cet
horizon n’a jamais changé. Mais Bryan Stevenson, et la cause dont il
est devenu l’un des symboles, ont pris une place centrale dans la
société américaine des années 2010, notamment avec l’installation d’un
président noir à la Maison Blanche entre 2009 et 2016....
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