Pour
tous les abolitionnistes, la disparition de Robert BADINTER est celle du défenseur
du droit le plus fondamental pour la personne humaine : le droit à la vie en
tous lieux et en toutes circonstances.
Son
combat pour l'abolition de la peine de mort ne s'est pas arrêtée aux frontières
de la France.
D'abord en sa qualité de garde des Sceaux, il porta le projet d'abolition de la
majorité de gauche accédant au pouvoir en 1981 mettant un terme à cette
abomination encore inscrite à l'époque dans la loi française, dernier pays
européen à s'en être affranchi. Son engagement s'est poursuivi avec l'objectif
d'éradiquer universellement cette peine capitale et irréversible. Son soutien
actif au rassemblement et à la mobilisation des abolitionnistes du monde entier
en apportent la preuve. Nos amis de l'association Ensemble contre peine de mort dont il est
devenu le Président d'Honneur peuvent en témoigner mieux que quiconque. Pour en
savoir plus, cliquez sur ce lien : Accueil – ECPM
Le
Collectif français Libérons Mumia gardera en souvenir sa rencontre avec lui en
2016 à Oslo (Norvège) lors du congrès mondial contre la peine de mort - photo en pièce jointe - et sa participation à la fête de l'Humanité il y a quelques
années pour débattre de la peine de mort et de la situation de Mumia.
La voix de
Robert Badinter aura incontestablement contribué à faire progresser le recul de
la peine de mort dans le monde. Il y avait une trentaine pays abolitionnistes
lorsqu'il monta à la tribune de l'assemblée nationale en 1981 pour défendre la
loi d'abolition en France, ils sont aujourd'hui 74% à ne plus exécuter.
Un hommage
national lui sera rendu mercredi 14 février place Vendôme à Paris devant le
Ministère de la Justice.
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