Odell Barnes Jr.

L'association Lutte Pour la Justice (LPJ) a été créée en 1999 pour soutenir Odell Barnes Jr., jeune afro-américain condamné à mort en 1991 à Huntsville (Texas) pour un crime qu'il n'avait pas commis et exécuté le 1er mars 2000 à l'aube de ses 32 ans. En sa mémoire et à sa demande, l'association se consacre à la lutte pour l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis et en particulier au Texas. (voir article "Livre "La machine à tuer" de Colette Berthès en libre accès" ) : https://www.lagbd.org/images/5/50/MATlivre.pdf

samedi 4 février 2012

Un excellent livre à lire et offrir/ Mon combat dans le couloir de la mort


14 x 21 cm - 370 pages
ISBN: 978-2-36013-082-8
Prix : 20,50 €
Mon combat dans le couloir de la mort
Charles D. Flores

Dans le couloir de la mort d’une prison du Texas, un homme clame son innocence depuis 1999. Après trois mois d’un procès exclusivement construit à charge par un procureur WASP (white anglo-saxon protestant) avide d’être réélu sur son intransigeance face au crime, Charles Don Flores, un hispano-américain de 29 ans, accusé d’avoir tué à Farmers Branch, une femme blanche de 64 ans, pour la voler, est condamné à la peine capitale. Commence alors une longue descente aux enfers et, au travers d’un cheminement intérieur alliant révolte et espérance, un témoignage permanent par tous les moyens de communication possibles sur la dégradation de l’humain au quotidien.
Dans les couloirs de la mort des pénitenciers américains, dans 34 États sur 50, on trouve des noirs, des latinos, des blancs aussi mais pas de riches qui peuvent se payer de bons avocats, seulement des pauvres que l’on détruit à petit feu, humilie et annihile méthodiquement.
Pour lutter avec la dernière énergie, Charles Don Flores écrit un livre publié à compte d’auteur: « Warrior within », et demande une reconsidération de son jugement relayée par des organisations abolitionnistes américaines et européennes comme l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) ou Lutte pour la Justice (comité de Pau).
Ce livre est un cri. C’est aussi un document de toute première main qui révèle l’envers du décor des sociétés démocratiques occidentales tant il est vrai, comme l’écrivait Dostoïevski dans « Souvenirs de la maison des morts » que « nous ne pouvons juger du degré de civilisation d’une nation qu’en visitant ses prisons. »

Aucun commentaire: