Debra Milke a passé vingt-trois ans dans un
couloir de la mort en Arizona, aux Etats-Unis, pour le meurtre de son
fils alors âgé de quatre ans. Lundi 23 mars, toutes les charges à son
encontre ont été abandonnées par le tribunal du comté de Maracopa. Cette
femme d'origine allemande, qui a toujours clamé son innocence, a éclaté
en sanglots à l'annonce de sa relaxe et a quitté le tribunal sans le
bracelet électronique qu'elle portait à la cheville, rapporte le site d'ABC 15 Arizona.
Le 17 mars, la Cour suprême de
l'Arizona avait refusé d'entendre l'ultime recours de l'accusation.
Debra Milke avait été inculpée sur le seul témoignage d'un enquêteur,
Armando Saldate, qui avait affirmé que la jeune femme avait reconnu le
meurtre devant lui seul, lors d'un interrogatoire.
Durant le procès de Debra Milke, en 1990, aucune preuve matérielle de son implication n'avait été présentée. Debra Milke avait démenti et aucun enregistrement ni témoin n'avaient jamais corroboré les allégations de l'accusation, selon un communiqué du Centre d'information sur la peine capitale (Death Penalty Information Center, DPIC). Seul le témoignage du détective aux vingt années d'expérience avait été déterminant face aux dénégations de la jeune femme de 26 ans à la défense approximative.
Le 2 décembre 1989, le garçonnet avait été abattu de trois balles dans la tête. Debra Milke avait accepté que son colocataire, Jim Styers, avec lequel elle était en couple depuis peu, accompagne son fils au centre commercial de Phoenix pour voir le Père Noël avec un ami. Elle avait habillé le petit Christopher avec ses vêtements préférés. Selon l'accusation, elle l'avait confié à deux complices et voulait se débarrasser de son fils parce qu'elle ne souhaitait plus s'en occuper.
Durant le procès de Debra Milke, en 1990, aucune preuve matérielle de son implication n'avait été présentée. Debra Milke avait démenti et aucun enregistrement ni témoin n'avaient jamais corroboré les allégations de l'accusation, selon un communiqué du Centre d'information sur la peine capitale (Death Penalty Information Center, DPIC). Seul le témoignage du détective aux vingt années d'expérience avait été déterminant face aux dénégations de la jeune femme de 26 ans à la défense approximative.
Le 2 décembre 1989, le garçonnet avait été abattu de trois balles dans la tête. Debra Milke avait accepté que son colocataire, Jim Styers, avec lequel elle était en couple depuis peu, accompagne son fils au centre commercial de Phoenix pour voir le Père Noël avec un ami. Elle avait habillé le petit Christopher avec ses vêtements préférés. Selon l'accusation, elle l'avait confié à deux complices et voulait se débarrasser de son fils parce qu'elle ne souhaitait plus s'en occuper.
Les deux hommes, Roger Scott et Jim
Styers, ont plaidé coupable et ont été condamnés à mort séparément pour
le meurtre du garçonnet. A l'origine de l'affaire, ils avaient déclaré
qu'ils avaient accepté de tuer l'enfant en espérant toucher une partie
de l'assurance-vie. Ils sont toujours dans le couloir de la mort en
Arizona. « Vétéran du Vietnam, Styers souffrait d'un syndrome
post-traumatique et avait été sévèrement blessé à la tête. Lui et son
complice avaient dans un premier temps assuré avoir perdu le garçonnet
dans le centre commercial où ils l'avaient amené, avant que Roger Scott
ne craque et mène les policiers jusqu'à son petit corps sans vie le
lendemain des faits, le 3 décembre », rapporte Paris Match mardi sur son site Internet.
Debra Milke, libérée sous caution depuis 2013, devient la deuxième femme innocentée du couloir de la mort aux Etats-Unis, et la cent cinqante et unième personne à l'être depuis 1973, dont neuf en Arizona, selon le DPIC.
Debra Milke, libérée sous caution depuis 2013, devient la deuxième femme innocentée du couloir de la mort aux Etats-Unis, et la cent cinqante et unième personne à l'être depuis 1973, dont neuf en Arizona, selon le DPIC.
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