Odell Barnes Jr.

L'association Lutte Pour la Justice (LPJ) a été créée en 1999 pour soutenir Odell Barnes Jr., jeune afro-américain condamné à mort en 1991 à Huntsville (Texas) pour un crime qu'il n'avait pas commis et exécuté le 1er mars 2000 à l'aube de ses 32 ans. En sa mémoire et à sa demande, l'association se consacre à la lutte pour l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis et en particulier au Texas. (voir article "Livre "La machine à tuer" de Colette Berthès en libre accès" ) : https://www.lagbd.org/images/5/50/MATlivre.pdf

mercredi 4 janvier 2017

Exécutions de condamnés à mort au plus bas depuis 1991 aux USA

AUSTIN, Texas (Reuters) - Vingt condamnés à mort ont été exécutés en 2016 aux Etats-Unis, soit le chiffre le plus bas enregistré dans le pays depuis 1991, et les tribunaux ont également prononcé nettement moins de condamnations à mort cette année, indique une étude du Death Penalty Information Center publiée mercredi.

Si 31 Etats du pays pratiquent toujours la peine capitale, seuls cinq d'entre eux ont procédé à des exécutions cette année, dont neuf en Georgie et sept au Texas.

Pour ce qui est des condamnations à mort, les tribunaux ne devraient en prononcer que 30 cette année, du jamais vu depuis le rétablissement du caractère constitutionnel de la peine de mort en 1976 par la Cour suprême. A titre de comparaison, 315 condamnations à la peine capitale avaient été prononcées en 1996.

"L'Amérique est au coeur d'un changement majeur concernant la peine capitale", estime Robert Dunham, directeur du centre d'information sur la peine de mort et auteur du rapport.

Deux facteurs expliquent ce recul. En premier lieu, du point de vue du droit, les Etats pratiquant encore la peine de mort doivent faire face à un nombre croissant de recours juridiques.

Leurs difficultés à se procurer les substances chimiques utilisées pour les exécutions par injection entrent aussi en ligne de compte.

Pour des motifs éthiques, plusieurs groupes pharmaceutiques européens refusent depuis plusieurs années de vendre des produits létaux. En mai dernier, Pfizer, premier groupe pharmaceutique américain, a pris des mesures similaires afin de s'assurer qu'aucun de ses produits ne soit utilisé dans des injections létales.

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