Ici ça sent la mort et puis la solitude
Il plane une atmosphère de violence absurde.
Partout dans cet enfer que l’on appelle le couloir
Ça sent la tristesse et puis le désespoir.
Derrière ces portes blindées par la folie
Chacun attend suspendu à sa vie.
Ici le temps s’est arrêté d’un seul coup
Pour laisser place à des journées de fou.
Personne n’a plus la moindre identité
Seulement un
numéro qui est gravé.
Dans ce grand bloc de ciment gris
Tout est tombé dans le trou noir de l’oubli.
Ici la lumière qui réchauffe les cœurs
Ce sont des lettres venant de l’extérieur.
Tenter jour après jour de survivre
Dans cet univers tellement imprévisible.
Grâce à des mots emplis de liberté
Des centaines de messages qui aident à oublier,
Que ce grand pays avec tant de richesse
Se nourrit de racisme et de détresse.
5 juin 2002 (anonyme)
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