La Cour de cassation d'Arabie saoudite vient de confirmer la sentence de mort prononcée à l'encontre de Muhammad Basheer al-Ramaly, un jeune homme de 22 ans condamné à la peine capitale pour le viol, dont un suivi de meurtre, de cinq très jeunes enfants.
Si elle est ratifiée par le Conseil judiciaire suprême du royaume, ce qui semble n'être qu'une formalité, la sentence deviendra exécutoire à tout moment. Selon le journal saoudien Okaz, les autorités de la ville de Hail, située dans le nord du royaume, ont déjà procédé aux préparatifs de l'exécution.
Muhammad Basheer al-Ramaly a été condamné à mort pour le viol de cinq jeunes garçons, et l'assassinat d'un enfant de trois ans, violé puis abandonné dans le désert. Le jeune Saoudien sera décapité au sabre en place publique. Son corps sera ensuite crucifié et exposé à la foule.
Le procès de Muhammad Basheer al-Ramaly s'est déroulé en secret, sans que celui-ci soit représenté par un avocat. Selon Amnesty International, le jeune homme souffre de graves troubles mentaux. Sa condamnation à la peine capitale et son exécution constitueraient alors une violation de la Résolution 2004/67 de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'Homme, qui proscrit la condamnation à mort et l'exécution des malades mentaux.
En Arabie saoudite, les accusés passibles de la peine de mort ne sont que rarement représentés par un avocat et ne sont pas informés de la progression des débats. Leur condamnation à la peine capitale peut être prononcée sur la base d'aveux obtenus par la ruse ou par la contrainte.
En Arabie saoudite, de nombreux crimes et délits sont punis de la peine de mort. Au moins 158 personnes ont été exécutées en 2007, et au moins 102 en 2008. Au moins 56 condamnés ont été mis à mort depuis le début de l'année 2009.
Pour en savoir plus sur la peine de mort au Royaume saoudien, très actif en matière d'exécutions capitales, cliquez ici,ici, et ici.
Sources : Amnesty International, Death Penalty News, 4 novembre 2009
Muhammad Basheer al-Ramaly a été condamné à mort pour le viol de cinq jeunes garçons, et l'assassinat d'un enfant de trois ans, violé puis abandonné dans le désert. Le jeune Saoudien sera décapité au sabre en place publique. Son corps sera ensuite crucifié et exposé à la foule.
Le procès de Muhammad Basheer al-Ramaly s'est déroulé en secret, sans que celui-ci soit représenté par un avocat. Selon Amnesty International, le jeune homme souffre de graves troubles mentaux. Sa condamnation à la peine capitale et son exécution constitueraient alors une violation de la Résolution 2004/67 de la Commission des Nations Unies sur les droits de l'Homme, qui proscrit la condamnation à mort et l'exécution des malades mentaux.
En Arabie saoudite, les accusés passibles de la peine de mort ne sont que rarement représentés par un avocat et ne sont pas informés de la progression des débats. Leur condamnation à la peine capitale peut être prononcée sur la base d'aveux obtenus par la ruse ou par la contrainte.
En Arabie saoudite, de nombreux crimes et délits sont punis de la peine de mort. Au moins 158 personnes ont été exécutées en 2007, et au moins 102 en 2008. Au moins 56 condamnés ont été mis à mort depuis le début de l'année 2009.
Pour en savoir plus sur la peine de mort au Royaume saoudien, très actif en matière d'exécutions capitales, cliquez ici,ici, et ici.
Sources : Amnesty International, Death Penalty News, 4 novembre 2009
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