L'ouvrage La machine à tuer a été réédité aux éditions Riveneuve (Paris). Lisez-le, offrez le...
La Machine à tuer se lit comme
un roman policier. Tout y est: un petit voyou noir sorti d'un ghetto
du Texas, un crime horrible, des policiers pas toujours nets, un
procureur acharné qui veut être réélu et des avocats commis
d'office qui en font le minimum. Le verdict: la mort.
Mais ce n'est pas un roman, c'est la
réalité.
J'ai rencontré Odell par hasard en
1996. Des années d'action au sein de l'association «Lutte pour la
Justice», relayée en 1998 par des centaines de personnes et par une
solide équipe de défense au Texas n'ont pu le sauver.
A travers son histoire, c'est le
parcours banal de tous les condamnés à mort des Etats-Unis qui est
ici raconté. C'est aussi la justice nord-américaine qui est
dévoilée: système compliqué qui exige des avocats et enquêteurs
très pointus; système onéreux où la classe sociale et la richesse
sont plus importantes que la culpabilité ou l'innocence; système
faussé où ni les juges ni les procureurs ni les policiers ne sont
indépendants du politique.
L'histoire est toujours actuelle
malgré le vote de lois améliorant la situation, le progrès des
tests ADN et l'action militante des Projets Innocence. Moins de
condamnations à mort, mais plus de condamnations incompressibles à
vie et ce sont les mêmes - les pauvres- qui en sont toujours les
victimes.
Réédition revue et enrichie. Préface
de Philip Wischkaemper, avocat pénaliste texan.
Les bénéfices de la vente iront à l'association Lutte pour la Justice
et en particulier à la défense de condamnés à mort du Texas. Pour le commander: brthscl@aol.com, 16 euros frais de port compris
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